"Mais en ce moment, cette personne qui est loin doit sûrement se dire: ......fuck dat.... A soir, c'est rien, mais après... c'est toute." Comme une phrase parabolique collée à la cervelle, qui ne veut pas partir. Mais tout ça n'est que mascarade.
"Regarde autour de toi, tes amis, et François et Firmain
Comme ils te méprisent, ils ne t'ont jamais couchée dans le foin?
Le village entier te déteste
Tu étais une rose, et te voilà une merde!
Et d'ailleurs quelle idée de t'appeler Rose
Tu n'es pas une fleur, tu es une fille
D'ailleurs jolie quoique j'en ai vu plusieurs avant toi
Et je ne te promets rien"
Ce soir, la nuit nous appartient. Midnight summer dream. Let's go, on fou l'bordel. Personne ne va s'en soucier de toute façon, personne ne regarde. Et ya la femme de ménage qui ramasse le bordel à tous les soirs j'imagine. Tiens, ya des enfants qui crient dans le passage. J'entends pas la mère derrière. J'entends pas les vagues, ni les arbres pousser, ni la barque accoster. Je suis l'hiver qui gèle le germe de la vie. Je suis un sauuuuulle incoooonsollaaableeuuuhhh! Une petite bactérie qui veut simplement s'installer tranquile, avoir son sol fertile pour l'agriculture, ses plants de cheveux et de peaux mortes sur le crâne d'un individu quelconque.
De l'autre bord de la rue, une jeune fille passe la main dans ses cheveux, et Jacques ne le remarque pas, ce détail. Ce matin, comme tous les matins, Jacques lit son journal au café. Il habite Montréal et se dit en pleine santé, malgré son âge avancé. Dans sa jeunesse, il écoutait la radio avec ses parents. La jeune fille, elle, se rend à la boutique pour chercher le chapeau qu'elle a commandé. Enfant, elle adorait quand son père lui préparait des roties avec de la confiture, le matin. Il savait comment étendre la confiture de fraise comme personne. Après ses 10 ans, il est parti se faire bronzé en Floride où il a rencontré une femme pour qui il a quitté sa famille.
Homme dans la quarantaine, cherche paradis perdu. Jeune fille dans la vingtaine, cherche père déserteur.
Je pensais qu'un jour, les choses s'arrangeaient pour le mieux. Que tout le monde pourrait marcher dans la rue et se saluer sans regarder l'autre comme un abruti. Hélas, certaines personnes ont le don d'énerver beaucoup de gens, sans s'en rendre compte. Ne les appellont pas peste. C'est méchant pour rien. Disons simplement que ces gens renferment probablement un grand nombre de complexes et de dilems intérieurs. Ils sont donc une menace possible au calme et au respect de l'autre. "Deal With It. Rock'n'Roll." Je pense donc je suis. Je parle donc j'interagi. Lorsque l'interaction n'est pas voulu auprès des autres, le mal est tourné vers soi. Voilà un concept intéressant: un personne incapable d'extérioriser ses angoisses va sensiblement retourner celles-ci contre lui-même. Méchanisme automatique.
Et le naufragé, sur son île, regarde seul le coucher du soleil, derrière un pont de la ville. Il se dit: devrais-je être content d'être seul et de ne pas sentir le poids d'avoir à m'exprimer à une autre personne devant ce spectacle, ou devrais-je être triste de ne pas pouvoir vivre un moment fantastique avec d'autres personnes?
"Faisons arrêt sur l'image. ...Herbert doit se resaisir. En effet, il ne doit pas parler des autres, mais de lui-même comme lui a fortement suggéré son psychanalyste."
Je préfère probablement la solitude à la compagnie. Physique en tout temps, pour sûr. L'absence psychologique des autres, pourtant, m'atteind à un point tel que je ne ressens plus l'envie de faire quoique ce soit.
Le déficit d'attention à l'envers. Je n'ai pas l'esprit ailleurs; j'ai un manque de l'attention des gens à mon égard. Narcisse, à son ruisseau, qui souhaite que tout le monde regarde son reflet. Et lui, de dire: "non je ne veux pas regarder mon reflet, je sais que je suis beau à voir! hihihihi!" innocent et stupide qu'il est.
Seul dans la forêt déserte, le naufragé écrit sur les arbres, laisse des messages dans des bouteilles, mais les seules réponses qu'il a sont des pancartes "sauvons les arbres" et des retours de bouteilles avec des rabais de publi-sac à l'intérieur, le message écrit encore intact et intouché. Paumé, les vêtements en lambeaux, il tente de sortir du bosquet, le visage lugubre, il tente de regarder les autres dans les yeux avec une sincérité qui se veut saine. Sur le bord de la route, en faisant du pouce, les voitures passantes continuent leur chemin. Une voiture remplie de jeunes ralentie. Une bouteille de verre lui est jetté par la tête avant que la voiture ne fasse crisser les pneus et de partir à toute vitesse.
"Ma forêt fidèle, toi au coeur sain. Tu ne m'as pas appris cette réalité... L'est-ce vraiment? N'est-ce qu'une illusion?" Ô, j'ai connu tant de gens. De bonnes et de moins bonnes personnes, j'en fais partie, mais comment vivre au travers de toutes ces différences? Je ne suis peut-être que l'intru qui a appris les mauvaises valeurs. Mais devrais-je, pour autant, subir les railleries sans m'en sentir atteind? Faire comme si rien ne m'atteind, est-ce possible?
Et les Êtres Sensibles sont-ils plus faibles devant les remarques les plus innofensives? Certes.
"If you tell Waker it looks like rain, his eyes all fill up." Pleurer devant la pluie... voilà une belle image d'une personne sensible...
Calisse, là, wo! Pleurer devant la pluie, sti, c fifffff ça! Faut pas exagérer crissss!
Oh? Ah... ben désolé alors, msieur j'savais pas ...
Ben c'est ça, écrase, pis bat toi à place. Faire un homme de toi.
Non désolé, j'suis toujours pas capable...
J'aime ce qui n'est pas tactile, la pensée, la poésie, le mystique, la fumée à la limite. Du moins, la pensée et la poésie et la mysticité dans un cadre paisible et qui ne cherche pas le conflit. Mais je suis maudit, moi, enfant à l'esprit contradictoire, qui dit "je m'en fou que tu t'en fou", qui pense "toi tu ten fou, mais pas moi", moi qui dit oui, qui dit non, qui ne se souvient jamais de rien. Toucher est contraire à mon bien être, et donc, quelle que soit les intentions, je me sens en danger. La pensée est, selon moi, fondamentallement bienveillante, comme l'humain. Lorsqu'une mauvaise énergie s'en dégage et entre dans mon esprit, cela devient au dela du compréhensible: "pardon, jai dû mal comprendre. j'ai penser pendant une fraction de seconde que tu me disais du tord. ce qui ne se peut pas, puisque tout être est bon." Nenon, abruti, je t'ai bien dit ce que tu a entendu. "oh... alors... non je comprend pas. Pourquoi pas essayer de bien s'entendre" Non "oh... bon, alors... ......non sérieux, là scuse moi, mais jcomprends vraiment pas.. t'es sûr que tu veux pas partir la discussion avec un peu plus de soleil dans l'esprit??? J'aime pas la chicane, tu sais alors..." M'en fou.
"Gloom and Doom" comme disait Harvey Pekar/"J'pourrais crever, j'crois qu'elle s'en rendrait même pas compte" cut to - scène de l'Église: seuls la femme de Jean-Marc et ses enfants sont présents, et regardent tous leur montre/The Lord Is My Shepperd, I Shall Not../La mort de Mic../Miserere.../Wall.../ STOP!
...patchwork...
Ce matin, Jacques lit son journal, et regarde par la fenêtre du café. Julie sort de la boutique après avoir salué son amie qui travaillait ce jour là. Elle regarde des deux bords de la rue, et traverse le traffic de la rue étroite. En entrant dans le café, elle enlève son nouveau chapeau, et s'installe à une table. Jacques la regarde d'un oeil sobre. Il est touché par la pensée suivante: "Ce pourrait être ma fille..." Il baisse la tête derrière son journal, ferme les yeux, et retient une larme.
Le naufragé regarde le soleil se lever. Il se dirige vers le ruisseau et se lave le visage. Les rayons de l'aube brillent sur toutes les gouttelettes sur son visage.
-JD-
Vendredi, 17 juillet 2009, 23h31.
Phrase de la soirée: "Sometimes... you just try too hard. You don't need to do that, you know? Ok, see ya..."
ou Le Naufragé de la Légende
vendredi 17 juillet 2009
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